Introduction au terrorisme
Si l'Assemblée général de l'ONU définit le terrorisme comme un ensemble d'acte visant à provoquer la terreur à des fins idéologiques, politiques ou religieuses, le terme "terrorisme" n'a pourtant pas de définition universelle.
L'utilisation du mot et la qualification d'un groupe de "terroristes" n'est pas la même entre les Etats. En effet, la définition et les contours du terrorisme ont évolué avec le temps et divergent selon les points de vue. D'année en année il s'intensifie, et cause de nombreux problèmes dans notre monde. Exemple de groupe de terroriste : aux Etats-Unis avec Al-Qaïda, en Turquie avec les PKK, en Chine avec le mouvement du Turkestan Occidental, au Nigéria avec Boko Haram, au Royaume-Uni avec l'Ira, ou encore en Inde avec Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed.
Tout commence au XIXe siècle, avec le terrorisme dit révolutionnaire.
Celui-ci vise à déstabiliser l'Etat. En Europe, les groupes anarchistes révolutionnaires se livrent à de nombreux attentats dont plusieurs dirigeants en seront victimes, comme le président français Sadi Carnot en 1894. Il y'a aussi en 1881 l'attentat contre le tsar Alexandre II, des attentats contre Bismarck et Guillaume 1er, en 1898 l'assassinat du roi d'Italie Humbert 1er, et enfin des attentats contre le roi d'Espagne Alphonse XIII.
Puis ans les années 1970, c'est l'Italie qui subit le terrorisme d'extrême droite et d'extrême gauche.
L'objectif est de faire vaciller les institutions italiennes avec des explosions, enlèvements, assassinats, jambisation, cette période est appelé "les années de plomb" de l'Italie. Au même moment, au pays basque espagnol, une autre forme de terrorisme fait parler de lui par le biais de l'ETA. En effet, des attentats sont commis par l'ETA et d'autres groupes indépendantistes, ils font plus de 1300 morts en 50 ans. Le terrorisme dit nationaliste est principalement le fait de mouvement séparatistes, utilisant les attentats pour revendiquer l'indépendance d'un peuple ou d'un territoire. C'est aussi le cas avec l'Irlande du Nord et l'IRA ou en Palestine avec l'HAMAS.
Autre forme, le terrorisme d'Etat.
Il qui consiste en la pratique d'action violentes apparente à du terrorisme par un Etat. C'est notamment le cas de la Libye de Kadhafi, dirigeant de 1969 à 2011 qui commandite un attentat sur un avion faisant la liaison Londres-New York en 1988 (270 morts). En Amérique Latine, le terme de terrorisme d'Etat fait référence aux escadrons de la mort des décennies 1970 et 1980 créés par les pouvoirs militaires en place pour briser les mouvements révolutionnaires de gauche (Guatemala, Salvador, Honduras, Uruguay).
A partir des années 1980, le terrorisme dit islamiste s'amplifie.
Il est le fait de mouvement internationaux généralement né dans des contextes de conflit : Al-Qaïda, pendant la 1er guerre d'Afghanistan (1979-1989) et la guerre du Golfe en Irak (1990-1991), le GIA algérien (groupe islamiste armée) actif pendant la guerre civile algérienne (1991-2002), DAESH pendant et après la guerre d'Irak (2003-2011). Des branches et des groupes inspirées ou affiliés à ces organisations comme Ansar Dine, Shebab, Ansar-Al-Charia, AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), Boko-haram prospèrent et recrutent sur des terrains où les Etats ont failli, où règnent la misère et l'absence de perspectives. Si ils se fondent sur une vision guerrière et déformé de l'islam, ils sont aussi nourris par des revendications plus politiques, comme la lutte contre l'existence de l'Etat d'Israël néo-colonialisme.
Enfin le retour du terrorisme d'extrême droite qui s'intensifie.
Il est le fait de mouvements suprémacistes blancs, principalement dans les pays occidentaux. Nous avons notamment les attentats d'Utoya en 2011 en Norvège, qui furent 77 morts et 151 blessés, ou bien l'attentat de Christchurch contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande en 2019, 49 blessés et 51 morts, rappellent que de tels mouvements continuent de prospérer. En 2020, les suprémacistes sont à l'origine de la majorité des attentats aux Etats-Unis. En effet, ⅔ des attentats sont perpétrés par des suprémacistes blancs et des terroristes d'extrême droite, d'après la CSIC (Center for Strategic and International Studies).
Le terrorisme est donc des actions de groupes aux revendications très diverses, entre terrorisme nationaliste, révolutionnaire, d'état, islamiste, d'extrême gauche, il se diversifie également de plus en plus. Mais l'absence de définition universelle ne permet pas une position commune à l'échelle internationale.